jeudi 30 septembre 2010

La Grange

Le projet de la Grange, en tant que structure immoblière, n'est plus..les évènements de la vie ont fait que d'ici peu je ne possèderai plus ce bâtiment et le terrain qui va avec..
Par contre, "La Grange" en tant que projet de construction humain, familial, social, écologique,..lui continue dans un autre lieu et dans d'autres circonstances..
C'est assez drôle comme constatation, mais plus on appuie pour me modeler, pour me formater, plus je reviens vers mes premiers "amours"..
Depuis début de cette année, j'ai la chance de partager la vie de tous les jours de ma compagne et de nos enfants.. et justement, c'est essentiellement à eux que je pense quand je me révolte contre ce formatage obligatoire de notre façon d'être, de penser, de faire, de manger, de bouger, de lire,..d'autant qu'un nouvel attérissage est prévu dans la tribu pour le primptemps..
Je me suis rapproché de la ville, tout en étant encore à la campagne. J'ai un petit jardin naturel, dont vous aurez quelques photos au fur et à mesure de l'évolution, je cherche, je fuine ; je veux du mouvement..Nous avons toujours un véhicule automobile, mais qui sert grand maximum une fois semaine,..pour me rendre sur mon lieu de travail, juste besoin de quelques petites minutes à pied et j'y suis..le rêve! Non seulement, je peux dormir plus tard mais je ne suis plus obligé de me taper les humeurs variables des attardés du volant chaque matin et chaque soir..
Voilà, juste ce petit mot, pour dire que je suis toujours là, que je suis toujours le "même" et que je continue à avancer..

mardi 18 août 2009

Plantations d'Automne

Je prépare déjà les plantations futures, je cherche, je fouine, je prend conseil et déjà je peux donner quelques noms de plantes qui seront plantées à la Grange.

Je compte acquérir ces plantes via le groupement d'achat de l'asbl Fraternité Ouvirère à Mouscron.

Voici tout d'abord une liste d'arbres et d'arbustres à fruits comestibles qui seront plantés cet automne (avec si possible quelques photos glanées sur le net):

- Arbousier (arbres aux fraises):

C'est un arbre vivace à feuillage persistant très rustique (résistant -12° -15°) à floraison blanche ou rose d'octobre à janvier, portant des fruits rouges et ronds à maturité ressemblant aux fraises, mûrs après un an. Fruits très bons encore oranges avant maturité complète et plus tard en compotes, marmelades et confitures. Variété: Arbustus Unedo (arbre arrondi de 1,5 à 2m).

- Cognassiers (Cydonia Oblonga):

Arbre, autofertile et rustique poussant en tous sols et d'une hauteur de 3 à 4 mètres. Il est mellifère et porte de grosses fleurs décoratives. Les fruits sont très gros, très parfumés et sont essentiellement dégustés en gelée et pâte de fruits aussi dans des plats de viandes cuisinés.

( à suivre...)







lundi 17 août 2009

Le Bois Cordé

Dans l'implantation (Design) permaculturalle de départ de la "Grange à Paille", il était prévu la construction d'un bâtiment pouvant accueillir une à deux personnes.


Le "cahier des charges" était assez simple ; il faut construire de manière écologique, avec des matériaux locaux et il faut que le bâtiment s'implante de façon harmonieuse dans l'environnement.


Le choix s'est donc arrêté sur une construction de type bois cordé. Ce sera un bâtiment circulaire d'environ 3,60m à 4 mètres de diamètre. Nous profiterons de la construction de ce nouvel élément pour fermer le bâtiment où se trouvent le petit élevage.




Nous hésitons encore sur le type de couverture ardoises, jonc ou bien bardeaux de mélèze (que l'on trouve chez nous!) ou encore une toiture végétalisée relativement facile à mettre en pratique.
L'isolation des creux, comme je suis menuisier, sera réalisée avec des copeaux de bois, pour le toit ce sera de la paille.


Un petit poële au bois servira de point de chaleur pour se chauffer et éventuellement cuire.


Sur tout le pourtour du bâtiment seront installés des espaliers sur lesquels nous ferons pousser des lianes à fruits (vignes notamment,...). Les menuiseries seront réalisées en douglas du pays avec éventuellement un sabot en chêne. Des tomettes de terre cuite (de récupération) seront posées au sol parce qu'on aime bien et qu'en plus cela stockera l'énergie.


Nous ferons certainement celui-ci en chantier participatif pour ceux que cela intéresse.

Voici à quoi ressemblera le bâtiment une fois fini:


Voici une "recette" de mortier issue du site http://ardheia.free.fr/ qui a établi quelques fiches intéressantes à consulter en format PDF

Pour faire son mortier, plusieurs « recettes » existent.
En voici une éprouvée : 5 pelles de sable, 3 pelles de chaux hydraulique et 4 pelles de
sciure fine. Doser l’eau en continu dans la bétonnière de façon à obtenir un mortier facile à
mettre en boules. Le mortier a une bonne consistance lorsqu’il commence à faire des boules
en roulant dans la bétonnière, lorsqu’on arrive à créer une boule en le faisant sauter dans sa
main.
Si le mortier est trop liquide, rajouter de la sciure. Si le mortier est trop sableux,
rajouter de la chaux.
Une idée intéressante est de mettre à tremper la sciure avant de l'incorporer au
mortier afin qu'une fois dans le mur, elle n'absorbe pas toute l'humidité du mortier mais au
contraire lui en restitue, permettant un séchage plus lent, donc moins de possibilités de
retrait ou de fissures.
D'autres recettes de mortier peuvent être utilisées. On préférera cependant
l'utilisation de chaux au ciment, qui a moins d'énergie grise et qui sèche un peu plus
lentement. Certains remplacent le sable par de l'argile, d'autres utilisent de la sciure très
fine. Les aspects finaux seront différents. Initialement les mortiers utilisés étaient à base de
terre. On peut aussi colorer le mortier avec des oxydes de métaux ou des pigments naturels
(ocre).

lundi 3 août 2009

Reclaim the fields

Coordination Européenne Via Campesina


Reclaim the Fields

Un campement européen pour cultiver les alternatives

30 septembre – 4 octobre 2009, Minerve (France)


Les jeunes de la Coordination Européenne Via Campesina organisent un campement européen pour rassembler les jeunes et futurs paysans, les personnes avec des projets d'installation, les paysans sans terre et celles et ceux qui veulent reconstruire la souveraineté alimentaire en Europe.


Le crise mondiale de l'alimentation de l'agriculture, du climat, de l'énergie, de la biodiversité et de nos sociétés toutes entières touchent des milliards de personnes. Cette crise est étroitement liée au remplacement de l'agriculture paysanne et familiale par des modes de production et de consommation industriels contrôlés par les entreprises multinationales. Alors que des milliards d'euros ont été donnés aux banques ces derniers mois, l'entreprise d'anéantissement de l'agriculture paysanne par les politiques néo-libérales continue. Ces politiques détruisent des modes de vie qui ont prouvé leur capacité à maintenir un lien harmonieux entre les êtres humains et entre les sociétés et leur environnement. En Europe, les forces dominantes ont presque réussi à exterminer totalement la paysannerie en faisant en sorte qu'il soit impossible pour les petits agriculteurs de survivre du travail de la terre et pour les jeunes de s'installer comme paysan.


Nous voulons devenir paysans pour reprendre le contrôle de nos vies et pour mettre nos valeurs en pratique. En cultivant la terre, nous exprimons notre engagement vis à vis de nos territoires, de notre environnement et des personnes avec qui, dans notre voisinnage ou dans un lointain pays, nous partageons cette petite planète. De cette façon, nous participons à assurer un futur viable pour les générations à venir. Nous pouvons en finir avec la machine de dévastation en renforcant le mouvement des jeunes paysans et de ceux et celles qui veulent s'installer, en relocalisant l'économie et en utilisant notre créativité pour reconstruire des campagnes vivantes. Il n'y a de futur possible en Europe que si de nombreux jeunes paysans et paysannes peuvent s'installer!


Les luttes à mener sont nombreuses: pour l'accès à la terre, pour des prix agricoles rémunérateurs, pour la reconnaissance social du travail paysan, contre la domination du modèle d'agriculture industrielle et pour des politiques agricoles plus justes. Nous voulons nous rassembler pour nous renforcer et ouvrir la possibilité à ceux et celles qui veulent cultiver la terre de le faire.


Le campement Reclaim the Fields est destiné aux jeunes paysan-ne-s et à toutes celles et ceux qui souhaitent le devenir. Vous êtes chaleureusement invité-e-s à venir partager vos expériences et s'inspirer de celles des autres. Il y aura de nombreux ateliers, pratiques et théoriques, sur l'accès à la terre, l'agriculture urbaine, les politiques agricoles, l'agroécologie, les alliances producteurs-consommateurs, etc... Si vous souhaitez organiser un atelier, vous êtes les bienvenus: faites-le nous savoir en remplissant le formulaire sur le site web et en nous l'envoyant avant le 15 septembre.


Le campement aura lieu sur la ferme collective de Cravirola, dans la Sud de la France. Tous les participants sont invités à prendre en charge son bon déroulement. Chaque jour, une assemblée organisera la vie collective, comme les repas, le nettoyage et les annoncements sur le programme. Une petite contribution vous sera demandée pour le campament (5 euros pour toute la durée du campement) et pour les repas.


Pour voir les informations pratiques, merci de visiter le site web: www.reclaimthefields.org

Si vous souhaitez recevoir plus d'information ou vous joindre à nous, merci d'envoyer un e-mail à: camp2009@reclaimthefields.org








jeudi 23 juillet 2009

Humous


J'avais envie de partager avec vous cette recette d'humous, qui est un pâté végétal à base de pois chiches qui est originaire des pays Arabes. Ayant un régime alimentaire basé sur le végétarisme, c'est un plat que je réalise couramment et qui demande peu de matériel et d'argent.
(photo trouvée sur le net)

Vous aurez besoin de (pour 3 pers.):

-Une boite de pois chiches ou 200 gr. de pois chiches secs trempés 24h, et cuits dans de l'eau bouillante jusqu'à ce qu'ils soient bien tendres ;
- Une ou deux gousses d'ail ;
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive ;
- un peu de cumin ;
- le jus d'un 1/2 citron ;
- du sel (marin chez moi) ;
- du paprika ;
- 1 cuillère à café de tahin (pâte de sésame) qui est un liant.

Je préfère utiliser les pois chiches secs que ceux en boite, de un çà me fait un emballage de trop et même si c'est peu, c'est un de trop ; de deux, j'ajoute à l'eau de cuisson certain aromates qui donnent du goût aux pois. J'essaie un maximum d'utiliser des produits bio, ce qui ne pose pas de problème pour cette recette.

Commencez donc par faire faire trempette aux pois chiches dans un bol d'eau pendant 24h00.

Quand ceux-ci ont fini de prendre leur bain, préparez une casserole remplie d'eau, avec un peu de sel marin, un petit bouquet de thym, du laurier et autres plantes du jardin.
Personnellement, j'y ajoute une cuillère à soupe de bouillon de légume De Hobbit (bio et végétarien) ce qui donne un très bon goût. Faites cuire +-40 min jusqu'à ce que les pois soient tendres jusqu'au coeur.

Passez à la moulinette (ou au mixer pour ceux qui n'ont pas de moulinette ), les pois, l'ail (pressé préalablement), l'huile d'olive, le cumin, le jus de citron, le sel et le tahin.

Mélangez et vérifiez l'assaisonnement. Personnellement, j'y ajoute du sel d'épices (A. Vogel) et du paprika.

Si la consistance est trop sèche, vous pouvez soit ajouter de l'huile, soit de l'eau jusqu'à obtenir le résultat voulu.

Vous pouvez servir cela sur du pain, des toasts, dans des sandwich crudités mais aussi mélangé avec une sauce soja-menthe (bio, bien sûr!).

Bon appétit.

lundi 20 juillet 2009

La Démarche

J'ai rejoint, ce dimanche, la démarche (marche pour l'après croissance) à son point de chute à Wodecq à la ferme du Dorlou.
De plus des activités était prévues en collaboration entre la démarche et Reclaim the fields.
En plus d'être une action individuelle, c'était aussi une rencontre des Amis de la Terre - Régionale Hainaut ; ce qui m'a permis de revoir des têtes connues et d'en rencontrer des nouvelles.
Après une prise de contacts très sympathique, un tout petit coup de patte à la ferme parmi les cochons, nous avons pris la route vers la gare d'Ath, en vue de nous rendre, en train, à Mouscron.
Arrivés à Mouscron, nous nous sommes rendus Rue Charles Quint n°58 qui est entre autre le local de l'association des Fraternités Ouvrières où nous avons été accueillis par Gilbert et Josine Cardon.
Ces personnes cultivent un jardin bio en permaculture depuis plus de 30 ans et nous ont gentillement permis de nous y promener ; et de gouter à tout ce qui pendouillait un peu partout. Je ne saurai pas vous expliquer et malheureusement les photos prises sur place n'étaient pas de qualités pour être publiées.
Je vous invite vraiment à les rejoindre lors des permanences, vous aurez à faire à des passionnés...passionnants.
De plus un énorme catalogue de semences anciennes et plus récentes peut-être acheté à l'association et vous pourrez alors, moyennant l'adhésion à l'asbl (1,5€/an) acquérir ces dites semences, en achat groupé et à très bon prix. Il y a aussi un catalogue d'arbres et arbustes et je compte bien me fournir chez eux cette automne pour la seconde vague de plantation.
Si je remet la main sur une photo plus nette, où si d'autres en ont faite, je la publierai.
Une bibliothèque de plus de 1200 livres est à disposition sur des sujets tels que le jardinage, la santé, la cuisine, l'environnement, les médecines douces...

Voici l'adresse et les permanences:

Fraternité Ouvrières asbl
Rue Charles Quint, 58
7700 Mouscron

Les cours ont lieus les 1er et 2ème dimanche de chaque mois de 10 à 12h (local accessible à partir de 9h pour la bibliothèque)
Le local est également ouvert chaque jeudi après-midi de 14h à 18h pour des conseils, la visite du jardin, accès aux semences, bibliothèque et inscription sauf en juillet et août.

samedi 11 juillet 2009

Les Toilèttes Sèches



Cela faisait très longtemps que cohabitaient dans notre salle de bain le Water Closed traditionnel (qui je le rappelle liquide chaque jours 40 litres d'eau par personne ; ce qui est quand même énorme ; notamment quand on compare avec nos frères africains qui n'en ont pas le 40ème par jour pour boire! Na, c'est dit!!!) avec la gentille Ouaterre (Toilette Sèche ou Toilette à litière biomaîtrisée (TLB)). Je vous invite d'ailleurs à cliquer sur le lien "Toilette Sèche" qui vous emmenera sur le site du Pr Orszagh, qui y parle non seulement des TLB mais aussi de valorisation de l'eau de pluie et de son assainissement.
En tant que Juge (Et c'est moi qui dit çà! On aura tout vu!), j'ai prononcé le divorce entre les deux parties et Mr Walter Closed a bien du se mettre à l'évidence et plier bagage illico presto. Vous remarquerez que je dois encore peindre celle-ci pour la mettre en concordance avec les tons du lieu.